Avant de commencer la lecture de cette introduction, lire : F. Ewald, « Le droit de l’environnement : un droit de riches ? », Pouvoirs, n°127, 2008, pp. 13-21 (doc 1).
On pourrait présenter les mêmes choses différemment, à partir des travaux de Aurélien Boutaud, qui a mis en évidence que plus l’indice de développement humain (IDH) est élevé, plus l’empreinte écologique l’est aussi. Ce qui va à l’encontre de la plupart des études, partant du principe que plus un État est riche, plus son environnement est préservé.
Comment expliquer que l’hypothèse des Courbes de Kuznets Environnementales (CKE) soit à ce point contredite par notre « modèle » ?
Comme nous l’avons déjà évoqué, la principale explication tient probablement au contenu qu’on veut bien donner à la notion d’environnement. L’hypothèse des CKE se vérifie essentiellement avec des indicateurs reflétant la qualité du cadre de vie local ou national.
Cette notion de cadre de vie est à comprendre au sens large, mais on peut la rapprocher du premier principe de la Déclaration de Rio de Janeiro qui affirme que les êtres humains ont droit « à une vie saine et productive en harmonie avec la nature».
- Enseignant: Bocar KANTE